En cas de défaut de remboursement, un tiers créancier peut s’adresser à l’employeur ou tout autre organisme qui verse un revenu pour obtenir le recouvrement des sommes dues. Toutefois, le débiteur a la possibilité d’y faire opposition en envoyant un courrier recommandé à son employeur dans les 10 jours à dater du jour où le créancier met en œuvre la cession, et où il le signale au travailleur.
S’il n’y a pas d’opposition, la cession s’appliquera. Le débiteur peut faire opposition s’il juge que ses revenus ne lui permettront plus de vivre correctement ou si le montant prélevé lui semble trop élevé. Ensuite, la justice de paix décidera de valider ou pas la cession sur revenus ou accordera éventuellement des facilités de paiement. L’opposition ne doit être en aucun cas justifiée mais peut générer des frais supplémentaires en passant devant la justice, il vaut mieux essayer de s’arranger directement avec le créancier.
À noter néanmoins qu’à tout moment, le débiteur peut former opposition à la cession et il faudra alors que le créancier entame une procédure judiciaire pour valider la cession. Au cours de cette procédure, le débiteur pourra proposer un paiement mensuel moindre que celui qui est prévu dans le contrat, mais c’est le juge qui prendra la décision.